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Patrimoine

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Du béton et de la construction avant-gardiste des "UC" de Parilly aux pierres du Fort, la ville de Bron possède un patrimoine varié qui mérite de s'y intéresser.

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Les mairies de Bron :

Les élus de la Ville ont changé plusieurs fois de lieu pour tenir leurs réunions au fil des années.

Le premier Conseil Municipal de Bron s’est réuni le 7 février 1790 dans l’église Saint-Denis. Puis il loue un petit local place de l’Église en 1843.

Ce n’est qu’en 1871 que la commune dispose d’un propre bâtiment route de Grenoble. Une salle de classe était alors installée dans la mairie.

En 1907, une nouvelle mairie est construite place du Grand-Chemin qui est aujourd’hui remplacée par le square Grimma.

C’est en 1956 que Bron se dote de son actuel Hôtel de Ville place de Weingarten. Après le réaménagement du square Weingarten, l’Hôtel de Ville subira un ravalement de façade et possède désormais un ascenseur pour faciliter l’accès de tous aux étages.

Entrée du Fort de Bron

Le Fort de Bron :

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La guerre de 1870 ayant fait perdre à la France l’Alsace et la Lorraine, le pays a dû réorganiser sa défense. Le colonel Séré de Rivières fait alors construire le Fort de Bron dès 1875 jusqu’en 1878.

Complété de 2 batteries (petits forts) à Lessivas et à Parilly ainsi que d’une enceinte de fortification sur le passage de l’actuel boulevard Laurent-Bonnevay, le Fort de Bron a cependant rapidement été obsolète du fait de l’évolution de l’armement.

Pendant la première guerre mondiale, il abrite le 2ème Groupe d’aviation. Dès 1942 il est occupé par les troupes allemandes et est libéré le 2 septembre 1944.

En 1975, la Communauté urbaine de Lyon devient propriétaire du Fort de Bron et en 1981, la Ville obtient de disposer du site.

L’année suivante, l’Association du Fort de Bron voit le jour. Des visites sont également organisées chaque premier dimanche de chaque mois (sauf au mois d’août). Une visite supplémentaire est organisée pour les Journées du Patrimoine en septembre.

Les cafés de la Boutasse :

Vers 1910, le café de l’Agriculture, tenu par Mr Lacroix, se trouvait à l’angle de la route de Grenoble (avenue Franklin-Roosevelt) et du chemin de la Grande-Allée (avenue Camille Rousset). C’était le rendez-vous des joueurs de manille, de bésigue et de belote.

A la même époque, le café des Mûriers, à l’angle de la route de Grenoble et de l’avenue du Bois, était réputé pour son jeu de boules et son piano mécanique. C’est dans une annexe de cet établissement que fût installée la première salle de cinématographe de Bron en 1911.

 

Hôpital du Vinatier :

En 1838, une loi inspirée par le docteur Pinel, qui prônait des méthodes moins brutales envers les aliénés, impose en France la création d’un asile dans chaque département.

Le Rhône fait alors construire en 1870 l’asile de Bron –Vinatier, en fonction dès 1876. A cette époque, les malades qui le pouvait travaillaient dans les ateliers et surtout dans les cultures et les élevages.

 

Aujourd’hui, l’hôpital s’est ouvert sur l’extérieur et son parc est accessible aux promeneurs.

 

Eglise Saint Denis de Bron

L’église Saint-Denis :

L’église Saint-Denis de Bron se trouve sur le lieu-dit "la Croix", où aurait été érigé le premier village de Bron.

La première chapelle chrétienne fut construite vers 1270.

Devenue trop petite, la chapelle fut démolie vers 1848. Le conseil municipal décide en 1851 de prendre l’argent destiné à une école pour payer la reconstruction de l’église.

Le 26 mai 1944, les bombardements de la seconde Guerre Mondiale détruisirent une bonne partie de l’église. Cette dernière fut complètement restaurée après-guerre et son clocher refait à neuf.

 

 

 

Des avions sur le tarmac de l'aéroport

L’aérodrome :

A l’automne 1910, un meeting est organisé à Bron pour l’inauguration de l’Ecole lyonnaise d’aviation, avec les pilotes Kimmerling et Desparmet.

C’est en 1930 que l’aérodrome de Bron inaugure la plus grande aérogare du monde.

 

Après avoir été occupé en 1942 par les Allemands, l’aérodrome reprend sa vocation civile et commerciale à la fin de la guerre. Cette activité a cessé le 20 avril 1975 avec son transfert vers Satolas. L’aéroport de Bron revient alors aux clubs et à l’aviation d’affaires.

Les hangars :

Il subsiste 2 infrastructures marquantes du patrimoine public des années 1930 :

  • le hangar Caquot qui tient son nom de son ingénieur et concepteur (abritant aujourd’hui les pompiers de l’aéroport)
  • les 2 hangars d’aviation / hangars 6. Visibles lorsqu’on s’approche de l’aéroport, ils faisaient partie de tout un ensemble de hangars construits entre 1925 et 1927.

Le Ministère de la Guerre de l’époque souhaitait augmenter la surface et la capacité de son aérodrome militaire. Il fit donc construire ces hangars sous la direction de l’ingénieur d’études Gaston le Marec, spécialiste de la technique du voile de béton précontraint. Leur surface et leur hauteur permettait la mise à l’abri de tous les appareils de l’époque.

  • Le 30 avril 1944, des B17 larguent plusieurs centaines de bombes sur les installations militaires et toute la partie Ouest fut détruite. Ne subsistèrent que les hangars actuels qui étaient en bordure Sud-Est.
  • De 1951 à 1964, les « hangars 6 » hébergent  ce qui reste d’une armée aérienne militaire : des appareils d’entraînement des réservistes. Air-Inter et des appareils des aéroclubs prirent ensuite leur place.

De nos jours, , l’usage des « hangars 6 » est commercial, ce qui a l’avantage d’assurer leur maintien en état.

Peu d’exemples de ce type de bâtiments subsistent aujourd’hui en France.

Les écoles de Bron :

La première école de Bron fut créée en 1798 dans le presbytère de l’église Saint-Denis. Une école devait être construite au milieu du XIXème siècle, l’argent réservé à cet effet sera finalement utilisé à la construction de l’église Saint-Denis.

Ce n’est qu’en 1905 qu'une nouvelle école voit le jour, chemin du Rafour (actuelle rue Alsace-Lorraine). Le groupe scolaire Jean-Jaurès ouvre quant à lui ses portes en 1930.

L’école Alsace-Lorraine sera finalement détruite, incendiée par les Allemands avant leur départ en août 1944.

Liste des écoles de Bron

 

La Maison Forte de Bron

La Maison Forte :

Édifiée au XIIIème siècle par le chevalier Josselme de Bron, seigneur de Saint-Symphorien-d’Ozon et du fief libre de Bron (domaine couvrant à peu près tous les actuels quartiers autour de l’église et du Rafour), la Maison Forte est le seul vestige féodal restant à Bron. Défendue par un mur d’enceinte, la bâtisse abritait le seigneur et sa famille, mais aussi ses paysans en cas de danger.

Elle est aujourd’hui la propriété d’un groupe immobilier qui l’a divisée en appartements.

 

 

Bâtiments de l'UC 1
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Les UC de Parilly :

Dès les années 50, l’urbanisation s’intensifie en France. Bron, qui ne comptait alors que 9 000 habitants, s’apprête à faire construire 2 600 nouveaux logements dans le quartier de Parilly : les UC (unités de construction).

René Gagès se voit alors confier la mission de coordination générale et le poste d’architecte en chef pour la réalisation de ces nouveaux bâtiments.

Le chantier commence en 1954 et s’achève 3 ans plus tard en 1957. La « Cité de l’an 2000 » subit sa première fracture avec l’arrivée de l’autoroute au début des années 70.

Depuis 2001, le projet de renouvellement urbain de Parilly a changé le visage du quartier. Des UC sont détruits et remplacés par de nouveaux logements sociaux et de nouveaux équipements culturels, sportifs et scolaires viennent dynamiser le quartier.

 

Le cimetière communal :

Le premier cimetière de Bron se trouvait aux abords de la chapelle sur lequel est en partie construite la nouvelle église en 1851.

Parmi les tombes remarquables du cimetière, celle de l’aviateur Desparmet, l’un des pionniers de l’acrobatie aérienne., celle du frère de Guy de Maupassant, celle de Charles Bourgade, sous-lieutenant mort dans la Somme en 1916 ou encore celle de la famille Billon avec son ange sculpté par Nardini, élève de Carpeaux.

 

Découvrez le patrimoine brondillant lors de balades numériques. Rendez-vous dans la rubrique Chemins des savoirs (lien dans le bloc "Pour aller plus loin").

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