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Expression des élus

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Tribunes parues dans B[r]ONjour n°49 - Été 2025.

Majorité municipale

Liberté, responsabilité, courage : pour une éducation à la hauteur de Bron

Depuis plusieurs mois, un projet éducatif important fait l’objet de discussions publiques à Bron : l’implantation d’une école privée sous contrat, portée par l’ALDEC, sur une parcelle communale. Ce projet, transparent et connu depuis 2021, répond à une réalité incontournable : chaque jour, près de 500 jeunes brondillants quittent notre ville pour être scolarisés dans un établissement privé hors de la commune.

Ce constat, nous ne pouvons l’ignorer. Il traduit une demande locale forte et durable, que de nombreux parents d’élèves, représentants et familles, nous ont exprimée avec clarté. Nous les remercions pour leur soutien, leurs nombreux messages de félicitations et l’intérêt qu’ils ont manifesté tout au long de cette démarche.

Loin des caricatures ou des procès d’intention, cette implantation est conforme à nos principes républicains. La liberté de l’enseignement est un droit fondamental garanti par notre Constitution. Permettre l’ouverture d’une école privée sous contrat, c’est garantir cette liberté, sans jamais remettre en cause notre engagement historique et constant en faveur de l’école publique.

Depuis 2020, plus de 16,5 millions d’euros ont été investis dans les écoles publiques de Bron. Ce chiffre sans précédent témoigne de la place centrale de l’éducation dans notre mandat. Nous continuerons à agir avec la même détermination pour que chaque enfant, chaque famille, puisse trouver à Bron une réponse adaptée à ses attentes.

Offrir la liberté de choix, ce n’est pas opposer les modèles : c’est garantir la justice territoriale et l’égalité d’accès à toutes les formes de réussite.

Face au vacarme politicien, notre cap reste clair
Cette tribune est la dernière que nous publierons avant l’entrée dans la période pré-électorale, qui débutera en septembre. Conformément aux règles démocratiques, nous cesserons dès lors toute communication à caractère politique dans B[r]onjour. Nous laissons donc les oppositions s’exprimer librement, et assumer pleinement la responsabilité de leurs propos.

Nous savons ce qui nous attend. Les attaques gratuites, les procès d’intention et les postures politiciennes ne manqueront pas, comme c’est déjà le cas dans les conseils municipaux. Mais nous avons foi dans l’intelligence des Brondillants. Ils savent distinguer le fond du bruit, l’intérêt général des querelles de partis.

Depuis 2020, notre action municipale a placé au coeur de ses priorités une image dynamique et attractive de la ville : renforcement de la sécurité, investissement massif pour l’éducation, politique commerciale ambitieuse, multiplication des événements et animations, avec une attention particulière pour la santé…

Bron a su retrouver tout son élan et sa fierté, en s’imposant à nouveau comme un acteur qui compte au sein de la Métropole.
Le dernier sondage IFOP est sans appel : 81 % des Brondillants se disent satisfaits de notre action municipale.
Ce chiffre est un encouragement, mais aussi une exigence. Jusqu’au dernier jour du mandat, nous continuerons à servir Bron, sans relâche, sans calculs, et sans renier ce que nous sommes : une équipe soudée, libre et engagée au service des Brondillants.
Bel été à toutes et tous, dans notre belle ville de Bron.

Les élus du groupe “Bron 2020, protéger, respirer” avec Jérémie Bréaud

 


 

Groupe indépendant

Éducation, fierté et reconnaissance : quand les projets deviennent réalité

Dans l'action publique il se passe parfois des années entre l'initiative et la réalisation effective. Aussi certains de ceux qui initient un projet n'en voient-ils pas la fin. Ainsi a-t-on inauguré l'extension réussie de l'Ecole P. Cot, sans que soient mis à l'honneur son ancienne directrice, Josiane THIN, et l'ancien Directeur des Services Techniques, Xavier PERINO.

Grâce à leurs efforts, avec artisans, élus, centre social, et de nombreux autres agents, c'est un projet pédagogiquement utile, durable, responsable, financièrement tenu, qui a pu voir le jour. Nous sommes fiers (notamment via notre élu F-X. PENICAUD, ex-adjoint à l’éducation), d'avoir contribué à ce projet essentiel pour le cadre d'enseignement et d'activités périscolaires de Terraillon.

Bientôt viendra l'inauguration de la nouvelle école Badinter aux Genêts, pour laquelle nous avons su convaincre de la pertinence d'un projet qui en fasse la 1ère école « zéro énergie » de la Ville. Là encore grâce à nombre d'acteurs... y compris les familles ! Qui ont supporté la période des travaux et une hausse des tarifs périscolaires, contrepartie douloureuse de tels investissements.

C'est en voyant ces succès, comme celui du plan de rénovation/ végétalisation des cours d'écoles, sur lequel H. THIBAUD s’est tant impliqué, que nous sommes convaincus de la pertinence d'entretenir une voix libre, forte, centrale, ouverte, qui n'est sectaire ni vis-à-vis de la droite municipale ni vis-à-vis de la gauche métropolitaine.

elus@enavantbrondillants.fr

Les élus du groupe “En avant Brondillant(e)s!” : Stevens BOBI, Jean-Baptiste DOZOLME, Anne-Lise LANSAQUE, François-Xavier PÉNICAUD, Hervé THIBAUD

 


 

Opposition municipale

Quand le privé est financé par le public !

La vente d’une parcelle qui accueillera une école privée, devait être votée lors du conseil municipal.

L’État paye les enseignants et les communes doivent financer le fonctionnement de l’établissement dans les mêmes proportions qu’elles financent les établissements d'enseignement public.

Il faut refonder un grand service public de l’éducation réunifié, en finir avec la concurrence du privé.
Il est impératif de redonner à l’école publique les moyens d’accueillir tous les élèves !

Stéphanie VELLA

 

Défendre les lieux de production scientifique et d'éducation publique

Depuis des mois, nous assistons sidérés à l’attaque des libertés de création et de recherche aux Etats Unis. Mais en France aussi, certains s’attaquent aux universités, ainsi qu’aux institutions scientifiques. Par exemple M Wauquiez, hier à la Région aujourd’hui à l’assemblée nationale s’en prend aux institutions qui travaillent pour l'écologie et le climat.

M Bréaud, s’est lui aussi exprimé dans la presse réclamant « un coup de balai dans la très grande majorité des universités françaises ». Il a d'ailleurs soutenu M Wauquiez quand celui ci a annoncé une coupe unilatérale de l’argent public régional à l’Université Lyon 2. M Bréaud s’est également opposé, à la construction de logements pour les étudiants à Bron, quand ceux ci ont tant besoin de lieux où s'installer pour étudier.

Alors qu’il met en difficulté l'université, M. Bréaud propose de céder une partie du patrimoine brondillant pour la construction d'une école privée. Nous comprenons que l'enseignement catholique puisse correspondre aux attentes de certains, mais nous tenons à ce que le patrimoine de la Ville reste un bien commun, et soit utile à tous. Nous nous opposons ainsi à cette proposition.

Au lieu d'être dénigrés, les lieux de production scientifiques et d'éducation publique doivent être soutenus pour prendre part au développement de l’esprit critique et des compétences du plus grand nombre. Car, en cela, ils constituent un rempart au totalitarisme et aux communautarismes de tout ordre.

Les élus du groupe “EELV-Bron et Génération.s Bron”: Anne-Laure BADIN, Nesrine MECHKAR et Rémi COURT

 

Comment le Maire a décidé de financer l’enseignement catholique avec l’argent des brondillants

Le dernier projet du Maire consiste à vendre une partie du terrain jouxtant le centre socio-culturel G Philipe et l’école primaire F Buisson pour qu’une école privée catholique puisse s’implanter sur notre commune. Alors que depuis le début du mandat, le Maire a sacrifié l’héritage de l’école publique, en rendant le périscolaire du soir payant et en augmentant le coût des repas au restaurant scolaire, avec l’argent des brondillants, il va dorénavant financer l’enseignement privé catholique.
Les nombreux rapports relatifs au financement de l’Etat et des collectivités aux écoles privées pointent tous la prédominance de l’argent public dans un enseignement religieux qui n’a que très peu de contreparties sur les politiques publiques locales.

L’atteinte à la laïcité est patente.
Sans compter la réputation des écoles privées, qui fait aujourd’hui la une des médias et permet aux anciens élèves de libérer leur parole suite aux
violences subies durant leur scolarité.

Le Maire vend les bijoux de famille
Certes la vente du terrain, appartenant depuis de nombreuses années à la commune, va rapporter 1.2 millions d’euros. Mais le financement obligatoire de la commune à l’enseignement privé CHAQUE ANNEE s’élèvera à environ 200 000 euros par an (3 classes de maternelle et
5 d’élémentaire).
Ainsi, 6 ans après la vente du terrain communal, la ville sera donc déficitaire. Tout en affrontant déjà une augmentation des coûts des services publics, une baisse significative des subventions aux associations et un endettement de la commune, les brondillants devront en plus financer un enseignement qui trie les élèves et fait payer les familles lors de l’inscription.
Le Maire qui est le premier à dénoncer les difficultés financières des communes (en grande partie à cause des choix du gouvernent de droite), est donc prêt à sacrifier un peu plus la commune pour financer une charge non obligatoire, non ouverte à tous les brondillants et qui met à mal la neutralité religieuse de notre commune.
Par ailleurs, qu’en sera-t-il de la restauration scolaire et du périscolaire ?
Les services publics alentours devront-ils supporter la charge de cette école privée ?
Nous n’avons à ce stade pas d’éléments de réponse, ni de chiffres des coûts engendrés pour la ville.

Une école privée collée à une école publique, du jamais vu
La proximité avec l’école Ferdinand Buisson nous questionne également.
Cette concurrence qui permettra aux familles qui en ont les moyens, de s’inscrire dans le privé, à quelques mètres d’une école dont l’équipe pédagogique travaille d’arrache-pied pour fournir le meilleur à ses élèves, nous paraît cynique.
Sans compter la baisse des naissances constatée en France, qui engendre plusieurs fermetures de classes partout dans le Rhône et qui va se
poursuivre dans les prochaines années.
A-t-on vraiment besoin de mettre de l’argent public dans une école catholique, à l’heure où les finances publiques sont en berne, que la démographie baisse et que nous inaugurons tout juste une école publique aux Genêts ?
Nous préférons travailler sur la mixité au sein de nos écoles et financer des projets pour l’ensemble des écoliers et des familles brondillantes, quels que soient leurs revenus.
Nous vous souhaitons un très bel été.

Les élus du groupe “Socialistes, Écologistes et Citoyen.ne.s”: Lucile MOREL, Jean-Pierre ANGOSTO, Djamel BOUDEBIBAH, Claire DURAND-MOREL, Djamel BOUABDALLAH, Roger MAZANA

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